vendredi 17 juin 2011

 
PSAUME 21, versets 2-24
2        Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
8         Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
9          « Il comptait sur le Seigneur :qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il est mon ami ! »

17       Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure ;
ils me percent les mains et les pieds,
18       je peux compter tous mes os.

19       Ils partagent entre eux mes habits

et tirent au sort mon vêtement.
20       Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !
Mais tu m’as répondu !
23         Et je proclame ton nom devant mes frères,
Je te loue en pleine assemblée.
24     Vous qui le craignez, louez le Seigneur.

Commentaires
Cela commence par une demande de secours. Le Seigneur se sent bafoué, la personne comptait sur lui pour être délivrée. Du verset 17 au 20 : c’est une demande positive et concrète, il ne s’agit pas d’une demande de secours comme dans le verset 2 « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ».
Dieu ne l’a pas abandonné parce que Dieu est Amour ; et il aime spécialement chacun des êtres humains. Il ne faut pas demander avec orgueil au Créateur des Univers de venir à notre secours : c’est un orgueil excessif.



"Comme quelques uns parlaient des belles pierres et des objets apportés en offrande qui faisaient l'ornement du temple, Jésus dit :Les jours viendront ou, de ce que vous voyez, il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée"
(Luc XXI,5 et 6; Marc XIII, 1 et 2; Matthieu XXIV, 1 à 2)


La vie est un processus éternel de démolition-reconstruction et le Temple de la spiritualité, la demeure intérieure que nous avons un jour commencé à construire pour l'Ego Supérieur, n'échappe pas à cette règle. Les "belles pierres" symbolisent les belles pensées, les beaux sentiments, les belles réalisations humaines. Dans toute vie, il y a toujours une chose de laquelle on puisse être fier :
qui nous permet de nous estimer, de nous sentir utiles et de nous dire que nous remplissons notre tâche. Mais dans le cours inexorable de l'évolution, ces choses vieillissent , car si nous passons notre vie à faire reluire nos faits mémorables, ils finiront par devenir des reliques, et seront comme les vases et les poteries que nous voyons dans musées, qui un jour furent des instruments utiles pour l'homme, mais qui maintenant ne sont plus que le témoignage inutile d'un objet qui fit partie de notre existence jusqu'à ce que le temps l'ôta de la circulation.
Nous devons oublier tout ce que nous avons fait de beau ou d'utile, tout comme nous devons effacer de notre mémoire, et plus promptement encore, tous nos méfaits. Car ce qui est bon et utile ne l'étant que relativement par rapport à une situation ou à un moment évolutif, na peut l'être pour toujours. Et si nous ne l'oublions pas, cela deviendra une "belle pierre" qui empêchera la démolition de l'édifice en vertu de sa beauté.